Dans le cadre de la Nuit des Idées 2021, dont le thème est Proches, je participe à une lecture publique : Textes en partage – Trois villes – Sherbrooke-Paris-Prague.
Cette soirée de lecture rassemble des gens qui ont bien voulu se prêter au jeu de la création en écrivant un texte autour d’une photo d’Olive Dussault-Mottet.
Vous êtes cordialement invités à venir nous écouter, en visio-conférence, à 20 h 15, heure de Paris…
Roberto BOLAÑO, Oeuvres complètes, tomes I, II, et III, Traduit de l’espagnol par Robert Amutio et Jean-Marie Saint-Lu, Éditions de l’Olivier, 2020
Les œuvres complètes de l’écrivain chilien Roberto Bolaño paraissent aux éditions de l’Olivier, elles comporteront 6 tomes. Les 3 premiers tomes sont maintenant parus, le tome 3 est en librairie depuis le 8 octobre.
Lire plusFuir la peste…
Pour Florence B. « Nous vivons dans un monde plutôt désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêt à nous communiquer des affects tristes. La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d’agir. Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le…
Lire plusDavid FOSTER WALLACE, L’infinie comédie, « Infinite Jest », Editions de l’Olivier, 2017
Depuis Ulysse de Joyce, premier d’une assez longue lignée, il s’est créé au fil du temps un genre romanesque ‒ sinon un genre, du moins un type de roman ‒, dont la principale caractéristique consiste dans l’utilisation d’une structure originale inventée par l’auteur, jamais utilisée avant lui, jamais reproduite ensuite, quand bien même elle aura pu influencer d’autres auteurs.
L’infinie comédie ‒ Infinite jest en anglais‒, de David Foster Wallace, dont je viens, enfin, de terminer la lecture, fait partie incontestablement de cette lignée un peu à part.
Et pourquoi moi je dois parler comme toi ? écrits bruts (et non bruts) réunis par Anouk Grinberg, Le Passeur éditeur, 2020
L’actrice et peintre Anouk Grinberg a souhaité unir « la parole des fous » (Jean-Pierre Siméon, Préface, page 9) à celle des poètes et des écrivains. Et, partant, de réunir en un seul volume des « écrits bruts (et non bruts) », comme l’annonce le sous-titre de ce très beau livre.
Lire plusManifestation du 28 novembre 2020, à Paris, contre la loi de sécurité globale et les violences policières
Slogans, quelques-uns parmi des centaines : « Floutez ces violences que je ne saurais voir » « République de la Honte » « Les violences policières n’existent pas, il est interdit de les filmer » « La France, pays des droits de la police » « Si la police nous suit, c’est qu’elle n’a pas d’amis » « Pics or it didn’t happen » (Des photos sinon…
Lire plusLe complot ?
« Je mets gare ? »
Proverbe d’immigré africain arrivant en France.
Depuis quelques jours, depuis la sortie du documentaire Hold-up, j’entends parler de complot partout… Or, selon moi, le complot est global mais innocent. Et il n’est pas volontaire, il est tacite…
La lie bairté dex praission ?
Chair, eh Manuel !…
Jeu vou aigris hune laitt…
Pensée du parterre
Au fond, il n’y a peut-être que trois catégories d’hommes…
Lire plusBertrand Belin, Vrac, Editions P.O.L., 2020, 160 pages
Le dernier livre de l’écrivain, du poète Bertrand Belin, est intitulé Vrac. Il s’agit d’un recueil de fragments en prose dans lequel l’auteur nous parle exclusivement de son enfance et de son adolescence. Des fragments qui sont poèmes.
J’ai découvert le chanteur Bertrand Belin un beau soir d’été, sous les étoiles. Il donnait un concert sur la côte vendéenne, dans une clairière nichée dans un bois de pins et de chênes-lièges. Et ce fut, n’ayons pas peur des mots, une sorte de petite révélation pour moi, ainsi qu’un émerveillement ! Mon dieu quel son ! quelle présence !