Rêve d’écrivain.

Nous aussi, nous avons fait un rêve. Oh ! le joli drôle de rêve que voilà ! Le voici : nous pédalions sur un vélo dans la cour obscure d’un vieil immeuble parisien. Sur ce vélo à guidon rouillé, nous faisions notre petit numéro… Dis-moi, Georges, te souviens-tu de Poulidor ? « Si je gagne le Tour de France, ce sera pour m’acheter des vaches »… Sur notre humble tête, dans notre joli rêve, nous portions un chapeau rond enrubanné à large bord ; chapeau breton ou mexicain ? Sur ce chapeau était planté un bel immense entonnoir, coiffe de fou inversée. En lequel une main invisible, habile et mystérieuse, était-ce la main invisible du mur de l’argent ? déversait par dizaines, de grands sacs entiers de papiers chiffonnés de citations d’auteurs. Qu’une autre main ensuite, hachait menues. Ça nous rentrait dans la tête, cette pluie ; de confettis. Ça ressortait ensuite par notre bouche. Autres, transfigurés. Comme de petites bulles.

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