Julien Gracq aurait aimé que l’on créât des déchetteries pour les mauvais livres…
Nous venons de lire, dans le dernier numéro du Magazine Littéraire, un excellent article consacré au regretté Julien Gracq. Dans cet article, il est écrit que notre bon vieux Poirier aurait aimé, – simple boutade ou vrai mouvement d’humeur ? – que fussent créées des déchetteries pour les mauvais livres…
Quel diable d’homme ce Poirier !
Nous-mêmes, naguère, dans notre dictionnaire personnel (Voir note du 24 février, Dictionnaire de nos Idées Creuses), n’avions-nous pas proposé, sous le mot « autodafé », la définition suivante : « Dangereuse utopie, ou entreprise salutaire, qui viserait aujourd’hui à nous débarrasser des mauvais livres pour ne garder que les bons. » ?
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