Dino Buzzati : le régiment part à l’aube

« Le seul doute qui subsiste est de savoir quand nous verrons émerger de ces milliards de signaux celui que chacun de nous pourra immédiatement reconnaître pour sien »

Avis de départ, par Guido Piovene, préface au recueil de nouvelles de Dino Buzzati Le régiment part à l’aube, Robert Laffont, pavillons poche.

« Il n’y a pas d’autre échappatoire que cette stupidité qui pousse l’homme politique à s’occuper des siècles à venir et de la destinée de l’humanité, et l’avocat, le médecin, le banquier, le tisserand, l’épicier sont convaincus que leur travail ou leurs affaires ou leurs petites combines sont ce qu’il y a de plus important au monde et dureront une éternité et chacun d’eux s’aime et adore à la passion ses propres choses, sa propre maison, ses propres enfants en oubliant complètement le but final, dont la pensée devrait pourtant gouverner tous les jours de son existence alors que quand l’appel lui parvient enfin il se met à hurler comme un cochon qu’on égorge »

Dino Buzzati, Pourquoi, Venise, 3 septembre 1970.

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