« Les rêves sont faits pour entrer dans la réalité, en s’y engouffrant avec brutalité, si besoin est. Ils sont faits pour y réinsuffler de l’énergie, de la lumière, de l’inédit, quand elle s’embourbe dans la médiocrité, dans la laideur et la bêtise. »
(Sylvie Germain, Magnus, éditions Albin Michel, 2005, repris dans la collection Folio, Gallimard, page 128).
« Ecrire, c’est descendre dans la fosse du souffleur pour apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait, entre les mots, autour des mots, parfois au cœur des mots », Magnus, Folio, page 14.
« Moi je songe que je suis ici,
chargé de ces fers,
et j’ai songé m’être trouvé
en un autre état plus flatteur.
Qu’est-ce que la vie ? Un délire.
Qu’est-ce que la vie ? Une illusion,
une ombre, une fiction ;
et le plus grand bien est peu de chose,
car la vie n’est qu’un songe,
et les songes ne sont que des songes.
¿ Qué es la vida ? Un frenesí.
¿ Qué es la vida ? Una ilusión,
una sombra, una ficción,
y el mayor bien es pequeño;
que toda la vida es sueño,
y los sueños sueños son. »
« La vida es sueño », Pedro Calderón de la Barca (1600 – 1681).
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J’ai aussi adorée ce livre, et l’auteur en général. La force de sa narration pourtant très simple est impressionante.
Je vous signale également que Sylvie Germain va sortir un autre livre à la rentrée : L’Inaperçu.
J’en ai fait une analyse sur mon blog : http://www.laboiteasorties.com/2008/07/rentree-litteraire-sylvie-germain-l%e2%80%99inapercu/
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