Lorsque j’étais lycéen, j’avais été frappé par un poème de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, dans lequel il était question… de cuisses… de cuisses et… de cuisses ! Dans mon souvenir, ce poème commence, en effet, par ce vers : « Les cuisses les cuisses les cuisses ».
Ce poème était publié dans le Lagarde et Michard du XXème siècle (peut-être y est-il encore, je n’ai pas vérifié ?). A l’époque, j’avais trouvé cela d’une grande audace. Il s’agit des cuisses des femmes, bien entendu.
Je partage donc au moins cela avec le grand Witold : la fascination pour les cuisses des femmes ! (François Truffaut, lui, préférait les jambes…). A bien y songer, il est probable, c’est du moins mon intuition, que les cuisses forment la partie du corps des femmes généralement la plus belle. Je veux dire par là que, même chez une laide, les cuisses auraient, malgré tout, une bonne chance d’être, comment dire, réussies ?…
Si, comme Witold Gombrowicz, vous aimez les cuisses des femmes, je vous rappelle aussi, enfoui quelque part dans les replis profonds de L’amour délivre, ce poème très charnel, intitulé La putain du cours , où il est question, justement, de cuisses « belles comme les oiseaux de Brancusi »!…
Plus sérieusement, de Gombrowicz, je vous recommande la lecture de Cosmos (le plus étrange, et peut-être aussi le plus fort des trois), de Ferdydurke et de La pornographie, trois merveilleux romans, slaves à souhait (Vous trouverez tout cela en Folio)…
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