Ce poème composé le 30 novembre 2009, à l’atelier d’écriture de Jean-Paul Cosme, à Brest, dans le cadre d’un exercice en temps limité, dit : « Sans remords ni ratures » (thème imposé : l’enfance) est dédié à Jean-Jacques DORIO, qui, depuis le 23 janvier 2006, sur Poésie, Mode d’emploi , inscrit chaque jour un poème, sans jamais y déroger. Hommage lui soit rendu.
Enfant que tu es
Ne le sais-tu pas
Que le jour passe ?
Enfant que tu es
Ne le sais-tu pas
Que la nuit attend ?
Enfant, enfant que tu es
Ne le sais-tu pas
Que la vie est simple ?
Que la mort est jolie
Enfant que tu es
Au moins le sais-tu ?
Enfant que tu es
Ne le sais-tu pas
Que la vie est simple ?
Mon cœur brûle
Enfant que tu es
Ne le sais-tu pas ?
Enfant, enfant que tu es
Ne le sais-tu pas
Que ma tristesse veille ?
Enfant, enfant que tu es
Que la lutte est fière
Quand le courage manque
Et que la folie vient ?
Enfant
Enfant que tu es
Ton poème m’a donné envie de me replonger dans l’atmosphère merveilleuse de la poésie française.
Merci,
K
J’aimeJ’aime
gratitude et remerciements
SUR LES LÈVRES DES VIVANTS
On laissera donc se faire l’alphabet
Pour mettre à distance ce Paradis inversé
où la mauvaise compagne
a transformé en fleurs noires
les promesses de l’aube*
On laissera donc la main à plume
Dicter ses choix Écrire
Sans remords repentirs ratures
Avec la bonne compagne
Aimable et digne d’être aimée
On laissera la part non chassée de Paradis
Revenir en nous dans un prénom analogue
Une rue de l’enfance Une promesse d’éternel retour
Pour nos enfants et les enfants de nos enfants
On laissera notre écume se mêler à la mer
Là où se rejoignent les trépassés: sur les lèvres des vivants**
(Extrait réécrit de ÉPHÉMÈRE PARADIS
JJ DORIO
Editions Encres Vives 2003)
* Romain Gary
J’aimeJ’aime