Un imbécile qui marche va plus loin qu’un génie assis. Je n’en doute guère, mais le génie assis trouve toujours quatre imbéciles pour le porter sur sa chaise en courant.
La place que j’occupe est celle que je laisse à l’autre ; lorsque l’autre prend la mienne, je tâche de me mettre à sa place.
La vie est une parenthèse : j’ignore tout de ce qui l’ouvre ; et tout de ce qui la ferme. Moyennant quoi, je l’ouvre de moins en moins, et je la ferme de plus en plus.
Enfilez vos chaussettes, mettez vos chaussures ; sautez en l’air ; faites, rapidement ‒ en l’air ‒, trois petits tours dans vos chaussettes, et ensuite trois petits tours dans vos chaussures ; sans que vos pieds touchent le bord de vos chaussettes, ou le bord de vos chaussures : voilà le comble de la perfection.
L’humilité pour un écrivain consiste à honorer son orgueil.
Aucun livre ne saurait changer ma vie si peu que ce soit, mais tous les livres changent, ne serait-ce qu’un peu, le regard que je porte sur elle.
Ma vie est un brouillon que je n’aurai jamais le temps de mettre au propre.
L’amour donne des ailes, la peur les rogne, la jalousie les coupe.
L’eau a soif de feu, le feu a faim de terre, la terre aime le ciel, le ciel mon mari.
Faute de grive même le moineau mange du merle.
Le temps est une émotion, l’émotion l’arrête.
Celui qui tombe le masque en remet un autre, moins un.
L'amour délivre 
S comme Septembre
S comme Saison
celle des ors, des rouges, des jaunes, des oranges
des premiers feux
des premières pommes
Serait-ce déjà l’automne ?
Septembre aura toujours des senteurs de cahiers neufs et d’encre violette
Bonne rentrée Joël !
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