Sand à Flaubert : « Oui, mon cher ami, j’aime Salammbô »…

« (…) est-on bien autorisé à étourdir d’avertissements et de conseils un homme qui gravit une montagne inexplorée ? Toute oeuvre originale est cette montagne-là. Elle n’a pas de chemin connu. L’audacieux qui s’y aventure cause un peu de stupeur aux timides, un peu de dépit aux habiles, un peu de colère aux ignorants. Ce sont ces derniers qui blâment le plus toutes les hardiesses. Qu’allait-il faire sur cette montagne ? Qui l’y obligeait ? Qu’en rapportera-t-il ? A quoi bon gravir les cimes quand il y a plus bas de la place pour tout le monde, et des chemins de plaine si carrossables ? »

George Sand à Gustave Flaubert, Correspondance (1863-1876), Nohant, 28 janvier 1863, La Part Commune, mars 2011, page 18

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