Petit poème cynique

La Ménagère à cinquante dents

La ménagère de cinquante ans
A du vague à l’âme
Elle l’a placé sur la balance
Roberval
Une douce mamelle sur chaque plateau
La vie mon Dieu quel fléau !
Son vague
Vague à l’âme pèse
Cent huit kilos
La ménagère de cinquante ans
A cinquante dents
Dix-huit de trop quelle pitié !
La ménagère à cinquante dents
A Dieu ne pèse
N’a plus de d’sous
A trop mangé
En regardant sa vieille Té Lèse
De la misère
De cacahuète
Des miettes de ton
Sans vraie musique
Comment ça va ?
Alors ça vient ?
Une douce mamelle sous chaque stylo
Quand on a cinquante dents de vague
Vague vague
Vague à l’âme
Cent huit kilos de stupre flou
Alors ça va ?
Comment ça vient ?
La ménagère de cinquante ans
A du vague à l’âme
Vague vague
Placé sur la balance
Roberval
Une douce mamelle sur chaque plateau
La vie mon Dieu quel fléau !

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