« Sans les livres, toute vie est une vie ordinaire. Ne pas avoir l’expérience de la littérature n’empêche ni de connaître, ni de savoir, ni même d’être « cultivé » : il manque seulement à la vie vécue d’être une vie examinée. », Danièle Sallenave
Hannah ARENDT, Les origines du totalitarisme, Eichmann à Jérusalem, Quarto Gallimard
« Entre les hommes aux conceptions faciles et brillantes et les hommes aux actes brutaux qui ne sont que bestialité en action, il y a un abîme qu’aucune argumentation intellectuelle ne saurait combler », page 448
Au secours ? Michel HOUELLEBECQ revient !
Michel HOUELLEBECQ, Sérotonine, Hors Collection, Littérature française, 4 janvier 2019, 352 pages, Flammarion « Le bonheur pris comme but se détruit à plein bords. Il coule à plein bords chez ceux qui ne cherchent pas la satisfaction et vivent en dehors d’eux pour une idée. », Marcel Proust, lettre à Gaston Gallimard, Proust, Correspondance, Garnier… Lire la Suite →
Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, Le Livre de Poche, 1960, préface de Julien Gracq, 442 pages
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ? N’ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n’y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n’y en a pas une seule à qui… Lire la Suite →
Florence de Mèredieu, Antonin Artaud dans la guerre, De Verdun à Hitler, L’hygiène mentale, Blusson, 2013.
L’année 2013 fut, notamment, pour tous les amoureux de la littérature, une année proustienne : celle du centenaire de la parution de Du côté de chez Swann, premier volume de À la Recherche du temps perdu, le grand et beau roman de Marcel Proust, dont je vous ai déjà longuement parlé (Voir, en dernier lieu,… Lire la Suite →
Henry de Montherlant, Les Célibataires, 1934, Le Livre de Poche classique, 248 pages
Les Célibataires, de Henry de Montherlant, fut publié la première fois en 1934, il y a 79 ans. On le trouve édité aujourd’hui dans le Livre de poche, aussi bien que dans la collection Folio de chez Gallimard ; Gallimard le réédita en 1954. C’est donc un « classique contemporain ». A lire, et à… Lire la Suite →
Florence Balique : De la séduction littéraire, P.U.F., avril 2009
« Meilleur c’est, plus ça ne se vendra pas Et moins on va en parler » Vu d’ici, par les temps qui courent, il semblerait que la littérature, que l’enseignement de la littérature, que la recherche universitaire en littérature… souffrissent d’un très haut mal. Or, une fois n’est pas coutume, celui-ci nous est expliqué, décortiqué, dénoncé… Lire la Suite →
Le prétendu silence de Jérôme David SALINGER
Vient de paraître, septembre 2009 : Jérôme David SALINGER, Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers, suivi de Seymour, une introduction, Robert Laffont, pavillons poche, 260 pages, 7.90 euros. Gardons présent à l’esprit que tout artiste ayant choisi de vivre à l’écart des médias – alors qu’il serait naturellement de son devoir de venir manger, de… Lire la Suite →
Frédéric BEIGBEDER, Un roman français, prix Renaudot 2009
Frédéric Beigbeder se déclare très heureux de succéder à Céline sur la liste des primés. De Louis Ferdinand Céline, prix Renaudot 1932, à Frédéric Beigbeder, prix Renaudot 2009, le raccourci, il est vrai, est saisissant !
Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature
Nous entendions et nous lisions disais-je, – que le mythe du « grand écrivain » serait mort, mort et enterré. Pour toujours. Pour la simple raison que de grands écrivains, il n’y en aurait plus.
C’était bon du temps de Malraux, Aragon et Sartre (pourquoi pas Montherlant aussi d’ailleurs ?). Mais aujourd’hui, hélas, plus question de « grantécrivain » ; le moule à rêve est cassé, vieille lune que tout cela, vestige, vertige du passé, etc.
La rumeur du monde, la cacophonie, le clinquant, la confusion, la bêtise médiatiques, – notez, je vous prie, le « s » à médiatiques – auraient pris la place, toute la place du mythe. C’est définitif. Et c’est préférable.