De Danièle SALLENAVE à Charles Ferdinand RAMUZ…

« Sans les livres, toute vie est une vie ordinaire. Ne pas avoir l’expérience de la littérature n’empêche ni de connaître, ni de savoir, ni même d’être « cultivé » : il manque seulement à la vie vécue d’être une vie examinée. », Danièle Sallenave

Au secours ? Michel HOUELLEBECQ revient !

Michel HOUELLEBECQ, Sérotonine, Hors Collection, Littérature française, 4 janvier 2019, 352 pages, Flammarion « Le bonheur pris comme but se détruit à plein bords. Il coule à plein bords chez ceux qui ne cherchent pas la satisfaction et vivent en dehors d’eux pour une idée. », Marcel Proust, lettre à Gaston Gallimard, Proust, Correspondance, Garnier… Lire la Suite →

Le prétendu silence de Jérôme David SALINGER

Vient de paraître, septembre 2009 : Jérôme David SALINGER, Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers, suivi de Seymour, une introduction, Robert Laffont, pavillons poche, 260 pages, 7.90 euros.   Gardons présent à l’esprit que tout artiste ayant choisi de vivre à l’écart des médias – alors qu’il serait naturellement de son devoir de venir manger, de… Lire la Suite →

Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature

Nous entendions et nous lisions disais-je, – que le mythe du « grand écrivain » serait mort, mort et enterré. Pour toujours. Pour la simple raison que de grands écrivains, il n’y en aurait plus.
C’était bon du temps de Malraux, Aragon et Sartre (pourquoi pas Montherlant aussi d’ailleurs ?). Mais aujourd’hui, hélas, plus question de « grantécrivain » ; le moule à rêve est cassé, vieille lune que tout cela, vestige, vertige du passé, etc.
La rumeur du monde, la cacophonie, le clinquant, la confusion, la bêtise médiatiques, – notez, je vous prie, le « s » à médiatiques – auraient pris la place, toute la place du mythe. C’est définitif. Et c’est préférable.