Chaque roman composant le « roman » est à la fois une pièce du puzzle, et un puzzle en soi. Chaque pièce du puzzle, chaque puzzle est une énigme. Quelques indices donnent l’illusion de pouvoir résoudre toute l’énigme, c’est-à-dire chaque énigme. Le secret supposé serait qu’il n’y a pas de secret avéré ; qu’il… Lire la Suite →
Georges PEREC, Espèces d’espaces, 1974-2000, nouvelle édition revue et corrigée, Galilée
« Vivre, c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner », Avant-propos, page 16
« Je n’ai pas grand-chose à dire de la campagne : la campagne n’existe pas, c’est une illusion », page 135
Arthur Schopenhauer, le pessimiste de Francfort, Marcel Proust, le grand asthmatique de Combray, Georges Perec, l’Oulipien…
L’été, au jardin : noire et dorée, l’abeille butine et danse en l’air avec grâce, volant d’une fleur à l’autre au gré de son caprice. Eh bien, ma façon de lire est en tout point comparable au butin de l’abeille : la plupart du temps je lis plusieurs livres à la fois. Plus exactement, je… Lire la Suite →
#LIDIOT de Fédor DOSTOÏEVSKI, éditions Actes Sud, 2 volumes, 1020 pages, traduit du russe par André Markowicz, en vingt tweets et un thread
Je vais écrire un article de critique littéraire à la mode twitter ; oui oui, je vais le faire. Une entreprise qui n’eut jamais d’exemple…
David FOSTER WALLACE, L’infinie comédie, « Infinite Jest », Editions de l’Olivier, 2017
Depuis Ulysse de Joyce, premier d’une assez longue lignée, il s’est créé au fil du temps un genre romanesque ‒ sinon un genre, du moins un type de roman ‒, dont la principale caractéristique consiste dans l’utilisation d’une structure originale inventée par l’auteur, jamais utilisée avant lui, jamais reproduite ensuite, quand bien même elle aura pu influencer d’autres auteurs.
L’infinie comédie ‒ Infinite jest en anglais‒, de David Foster Wallace, dont je viens, enfin, de terminer la lecture, fait partie incontestablement de cette lignée un peu à part.
Christophe FOURVEL, Ce qu’il aurait fallu, L’Atelier contemporain, mars 2017.
« Il aurait fallu rencontrer une fois dans sa vie d’écolier un ancien déporté. Un prisonnier politique sud-américain et un soviétique », page 2 « Il aurait fallu 200 écrans de moins pour Pirates des caraïbes, Les Choristes, Le Dîner de cons, Astérix aux Jeux Olympiques. Pour n’importe quel James Bond. Pour Avatar comme pour… Lire la Suite →
Hans SAHL, Survivre est un métier, Les Belles Lettres, 2016
Un témoignage où l’on apprend énormément de choses, grandes et petites, sur la vie des juifs immigrés, rescapés, qui, ayant réussi à s’enfuir et à échapper à la mort programmée dans les camps d’extermination, deviendront des êtres déracinés, se sentant coupables d’avoir survécu. Culpabilité, désespoir, – mais comment savoir ? – qui vont mener certains d’entre eux jusqu’au suicide…
Constance Chlore, Atomium, récit, 72 pages, Atelier de l’agneau, 2013
« Sur fond de mystère La beauté ose un genou à terre » page 62 Atelier de l’agneau, éditeur, ici Je le dis d’emblée, avec d’autant plus de force et de conviction, que je ne connais pas son auteur, et ne sais pour ainsi dire rien d’elle : Atomium, le livre de Constance Chlore,… Lire la Suite →
LISTE DES ARTICLES (2008 – 2023)
(305 articles ont été mis en ligne depuis 2008, date de création du blog) Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes… Lire la Suite →
MARCEL PROUST – FLORILEGE : 463 CITATIONS extraites de « La Recherche »
Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu, Quarto, Gallimard, texte établi sous la direction de Jean-Yves Tadié, 1987-1992 pour l’établissement du texte, 1999 pour l’édition en Quarto, 2401 pages Lire ‒ lire pour de bon, « pour de vrai », comme disent les enfants ; et lire tout, sans sauter la moindre ligne, en lecteur… Lire la Suite →