Michel HOUELLEBECQ, Sérotonine, Hors Collection, Littérature française, 4 janvier 2019, 352 pages, Flammarion « Le bonheur pris comme but se détruit à plein bords. Il coule à plein bords chez ceux qui ne cherchent pas la satisfaction et vivent en dehors d’eux pour une idée. », Marcel Proust, lettre à Gaston Gallimard, Proust, Correspondance, Garnier…
Lire plusMichel HOUELLEBECQ, Extension du domaine de la lutte…
♦ Michel HOUELLEBECQ, Extension du domaine de la lutte, Editions Maurice Nadeau, 1994, J’ai Lu, n° 4576, 156 pages ; H. P. Lovecraft, Contre le monde, contre la vie, introduction de Stephen King, Editions du Rocher, 156 pages, J’ai Lu, n° 5386 ………………………………………… » Le seul cri qui vaille est le cri du triomphateur…
Lire plusMichel Houellebecq, La carte et le territoire, Flammarion, 2010.
« Michel Houellebecq signe le roman le plus fort de la rentrée » nous conte la belle Olivia, dans le numéro du 27 août [1]. Ajoutant qu’il, le roman pas l’auteur bien sûr, est : « émouvant, ce qui est nouveau ».
Lire plusJupiter
« Monde cruel ! Ô monde cruel ! Je suis le meilleur des gars que la terre ait portés – hospitalier, le cœur sur la main, généreux jusqu’à l’excès – et Dieu me refuse la fortune qu’il me faudrait pour arroser le pays de mes libéralités. », Herman Melville, Cocorico « … je le…
Lire plusVirgile STARK, Crépuscule des bibliothèques…
♦ Virgile STARK, Crépuscule des bibliothèques, Les Belles Lettres, 2015, 210 pages …………………………. » Je n’aime pas ce monde. Décidément, je ne l’aime pas. La société dans laquelle je vis me dégoûte ; la publicité m’écoeure ; l’informatique me fait vomir. Tout mon travail d’informaticien consiste à multiplier les références, les recoupements, les critères de…
Lire plusJean-Michel ESPITALLIER, Salle des machines…
♦ Jean-Michel ESPITALLIER, Salle des machines, poésie, Flammarion, janvier 2015, 226 pages. ………………………. Il y a quelques semaines, en matière de littérature, dans les médias spécialisés, et même les autres, il n’était plus question que de Soumission « de » Michel Houellebecq, et donc, de soumission « à » Michel Houellebecq… Le soufflé semble…
Lire plusJules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, Le Livre de Poche, 1960, préface de Julien Gracq, 442 pages
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ? N’ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n’y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n’y en a pas une seule à qui…
Lire plusLISTE CHRONOLOGIQUE DES ARTICLES PUBLIÉS 2008 – 2020
Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes de création (nouvelles, poèmes, contes, fragments, etc.). La lie bairté dex praission ?12/11/2020 Pensée…
Lire plusHenry de Montherlant, Les Célibataires, 1934, Le Livre de Poche classique, 248 pages
Les Célibataires, de Henry de Montherlant, fut publié la première fois en 1934, il y a 79 ans. On le trouve édité aujourd’hui dans le Livre de poche, aussi bien que dans la collection Folio de chez Gallimard ; Gallimard le réédita en 1954. C’est donc un « classique contemporain ». A lire, et à…
Lire plusJean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature
Nous entendions et nous lisions disais-je, – que le mythe du « grand écrivain » serait mort, mort et enterré. Pour toujours. Pour la simple raison que de grands écrivains, il n’y en aurait plus.
C’était bon du temps de Malraux, Aragon et Sartre (pourquoi pas Montherlant aussi d’ailleurs ?). Mais aujourd’hui, hélas, plus question de « grantécrivain » ; le moule à rêve est cassé, vieille lune que tout cela, vestige, vertige du passé, etc.
La rumeur du monde, la cacophonie, le clinquant, la confusion, la bêtise médiatiques, – notez, je vous prie, le « s » à médiatiques – auraient pris la place, toute la place du mythe. C’est définitif. Et c’est préférable.