Le prix Nobel de littérature vient d’être décerné à Patrick Modiano. Je l’ai appris hier, en début d’après-midi, peu après l’annonce officielle du prix. Sur Facebook ; par l’intermédiaire d’une amie ; qui travaille dans l’édition. Pour une fois, me voilà au faîte de l’actualité ! Et au taquet ! Figurez-vous, je me préparais à… Lire la Suite →
LISTE DES ARTICLES (2008 – 2023)
(305 articles ont été mis en ligne depuis 2008, date de création du blog) Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes… Lire la Suite →
Isidore Ducasse Comte de Lautréamont : Les Chants de Maldoror, Poésies I et II
Il est des livres incontournables, dont tout semble avoir été dit, et déjà écrit. Ce n’est pas un motif suffisant pour ne plus en parler ; c’est en revanche une bonne raison pour les lire à mon tour. Il y a très longtemps, en effet, que je souhaitais en avoir le cœur net à propos du sieur Isidore Ducasse, faux Comte de Lautréamont. Me voilà donc embarqué dans la lecture de ses fameux chants, tant vantés, au moment opportun, par André Breton, chef de file des surréalistes.
Dan Fante, De l’alcool dur et du génie, 13e Note Editions, 2010
« L’alcool c’est Dieu » disait dit-on Marguerite Duras. A moi, il me semble que c’est plutôt le diable ! La liste des écrivains qui firent entrer l’alcool dans leur vie, sans jamais pouvoir faire qu’il en sorte, est si longue…
Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature
Nous entendions et nous lisions disais-je, – que le mythe du « grand écrivain » serait mort, mort et enterré. Pour toujours. Pour la simple raison que de grands écrivains, il n’y en aurait plus.
C’était bon du temps de Malraux, Aragon et Sartre (pourquoi pas Montherlant aussi d’ailleurs ?). Mais aujourd’hui, hélas, plus question de « grantécrivain » ; le moule à rêve est cassé, vieille lune que tout cela, vestige, vertige du passé, etc.
La rumeur du monde, la cacophonie, le clinquant, la confusion, la bêtise médiatiques, – notez, je vous prie, le « s » à médiatiques – auraient pris la place, toute la place du mythe. C’est définitif. Et c’est préférable.