« C’est la chance de la médecine que notre impossibilité de savoir ce qui serait arrivé si, toutes choses étant restées les mêmes, nous avions suivi une autre hygiène. »…
Marcel PROUST à l’heure du coronavirus…
Parmi les réflexions et les remarques, qu’énonce Marcel Proust dans son grand œuvre, certaines, lorsque je les aies relues récemment, m’ont paru être écrites comme si elles pouvaient encore et aussi s’appliquer à la pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde entier…
Ce sont celles-là que je reproduis ici, dans un florilège. Je suis convaincu que le lecteur distinguera sans peine, comme j’ai pu le faire moi-même, ce à quoi, de façon si troublante, dans le drame que nous vivons, elles paraissent directement s’appliquer, comme si elles avaient été écrites pour l’occasion… ou ce à quoi elles font simplement écho.
La recette de l’essence de café, de Marcel Proust
« ‒ Madame, je ne vous apprendrai rien si je vous dis que vous ne connaissez rien et que vous ne savez rien faire, je le sais. Mais rassurez-vous aussi : je ne vous demanderai rien, je me suffirai et je veillerai moi-même à mes affaires. Vous me ferez seulement mon essence de café, qui est le… Lire la Suite →
Michel ERMAN, Marcel PROUST, une biographie, La Petite Vermillon, n°385
Cette biographie a été publié d’abord chez Fayard en 1994. Ensuite, en 2013 et 2018, à La Table ronde dans une édition revue et augmentée, reprise dans la collection de Poche La Petite vermillon, preuve de son succès amplement mérité.
Marcel PROUST, Correspondance, choix de lettres et présentation par Jérôme Picon, GF Flammarion, 2007, 382 pages
La correspondance de Marcel Proust est à la mesure de l’œuvre romanesque : considérable. Si l’on se réfère au « Monument incontournable et pourtant provisoire » (Jérôme Picon, Présentation, page 22) que forme la publication de la Correspondance de Marcel Proust achevée en 1993 par son initiateur, Philip Kolb, ce n’est pas moins de dix mille pages rassemblées en vingt et un volumes qu’il nous faut compter.
Pour autant, les quelques 5000 lettres que comportent cette Correspondance ne représenteraient guère plus que le vingtième de toutes celles que Proust écrivit… (1).
Ce sont une bonne centaine de ces lettres que rassemble le choix de Jérôme Picon, publié par Flammarion, en format livre de poche. Et ce sont de courts extraits d’une toute petite vingtaine de ces lettres, que nous recopions ici pour vous…
MARCEL PROUST – FLORILEGE : 463 CITATIONS extraites de « La Recherche »
Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu, Quarto, Gallimard, texte établi sous la direction de Jean-Yves Tadié, 1987-1992 pour l’établissement du texte, 1999 pour l’édition en Quarto, 2401 pages Lire ‒ lire pour de bon, « pour de vrai », comme disent les enfants ; et lire tout, sans sauter la moindre ligne, en lecteur… Lire la Suite →
Arthur Schopenhauer, le pessimiste de Francfort, Marcel Proust, le grand asthmatique de Combray, Georges Perec, l’Oulipien…
L’été, au jardin : noire et dorée, l’abeille butine et danse en l’air avec grâce, volant d’une fleur à l’autre au gré de son caprice. Eh bien, ma façon de lire est en tout point comparable au butin de l’abeille : la plupart du temps je lis plusieurs livres à la fois. Plus exactement, je… Lire la Suite →
« Proust Lu », l’oeuvre de Véronique AUBOUY
Lire À la recherche du temps perdu, ce grand, gros et magnifique roman de Marcel Proust, fut pour moi un choc : intellectuel, émotionnel, moral. Bien plus que la simple lecture d’un roman, ce fut aussi, n’ayons pas peur des mots, ‒ une expérience de vie. Marquante, inoubliable. Arrivée tard en ce qui me concerne. En… Lire la Suite →
#LIDIOT de Fédor DOSTOÏEVSKI, éditions Actes Sud, 2 volumes, 1020 pages, traduit du russe par André Markowicz, en vingt tweets et un thread
Je vais écrire un article de critique littéraire à la mode twitter ; oui oui, je vais le faire. Une entreprise qui n’eut jamais d’exemple…
Danielle DUSSAULT, Les ponts de Prague, nouvelles, 144 pages, Lévesque Editeur
Les Ponts de Prague est un recueil de nouvelles que l’auteure a écrites à l’occasion d’une résidence d’écriture en Europe de l’Est. Les Ponts de Prague, ce sont vingt-neuf nouvelles, vingt-neuf histoires courtes, la plus longue en effet ne dépasse pas sept pages. Tout un ensemble d’instantanés sensibles, de situations déterminées ou imprévisibles, au climat bien différent d’une fois sur l’autre. Qui se développent lors de trajets prévus, de flaneries improvisées, ou d’événements protocolaires. Un vécu paradoxal, engendrant, chez la narratrice, tout un registre d’émotions ; et qui suscitent toujours sa réflexion, la conduisent à un retour sur soi, ou l’amènent à revisiter un passé douloureux ou à s’échapper dans le rêve…