Marcel PROUST à l’heure du coronavirus…

Parmi les réflexions et les remarques, qu’énonce Marcel Proust dans son grand œuvre, certaines, lorsque je les aies relues récemment, m’ont paru être écrites comme si elles pouvaient encore et aussi s’appliquer à la pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde entier…
Ce sont celles-là que je reproduis ici, dans un florilège. Je suis convaincu que le lecteur distinguera sans peine, comme j’ai pu le faire moi-même, ce à quoi, de façon si troublante, dans le drame que nous vivons, elles paraissent directement s’appliquer, comme si elles avaient été écrites pour l’occasion… ou ce à quoi elles font simplement écho.

Marcel PROUST, Correspondance, choix de lettres et présentation par Jérôme Picon, GF Flammarion, 2007, 382 pages

La correspondance de Marcel Proust est à la mesure de l’œuvre romanesque : considérable. Si l’on se réfère au « Monument incontournable et pourtant provisoire » (Jérôme Picon, Présentation, page 22) que forme la publication de la Correspondance de Marcel Proust achevée en 1993 par son initiateur, Philip Kolb, ce n’est pas moins de dix mille pages rassemblées en vingt et un volumes qu’il nous faut compter.
Pour autant, les quelques 5000 lettres que comportent cette Correspondance ne représenteraient guère plus que le vingtième de toutes celles que  Proust écrivit… (1).
Ce sont une bonne centaine de ces lettres que rassemble le choix de Jérôme Picon, publié par Flammarion, en format livre de poche. Et ce sont de courts extraits d’une toute petite vingtaine de ces lettres, que nous recopions ici pour vous…

Danielle DUSSAULT, Les ponts de Prague, nouvelles, 144 pages, Lévesque Editeur

Les Ponts de Prague est un recueil de nouvelles que l’auteure a écrites à l’occasion d’une résidence d’écriture en Europe de l’Est. Les Ponts de Prague, ce sont vingt-neuf nouvelles, vingt-neuf histoires courtes, la plus longue en effet ne dépasse pas sept pages. Tout un ensemble d’instantanés sensibles, de situations déterminées ou imprévisibles, au climat bien différent d’une fois sur l’autre. Qui se développent lors de trajets prévus, de flaneries improvisées, ou d’événements protocolaires. Un vécu paradoxal, engendrant, chez la narratrice, tout un registre d’émotions ; et qui suscitent toujours sa réflexion, la conduisent à un retour sur soi, ou l’amènent à revisiter un passé douloureux ou à s’échapper dans le rêve…