Les Célibataires, de Henry de Montherlant, fut publié la première fois en 1934, il y a 79 ans. On le trouve édité aujourd’hui dans le Livre de poche, aussi bien que dans la collection Folio de chez Gallimard ; Gallimard le réédita en 1954. C’est donc un « classique contemporain ». A lire, et à… Lire la Suite →
Henry de Montherlant est-il ringard ?
Périmé, démodé, ringardisé, oublié dans de vieux dictionnaires, Henry de Montherlant ?
Ce matin, je suis tombé par hasard, dans ma bibliothèque, sur un exemplaire imprimé, datant de 1938, des Olympiques, édité par la toujours sémillante maison Grasset.
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7 h 50 Nous sommes le 29 août 2016 et il est 7 h 50. Je suis levé depuis quelques minutes. Le temps d’ouvrir la fenêtre en grand, de faire mon lit, me voilà qui descend l’escalier, le bois des marches grince sous mes pieds, j’appuie un peu plus fort, j’adore ce bruit qui me… Lire la Suite →
Béatrix BECK, La double réfraction du spath d’Islande, nouvelles et autres textes inédits et retrouvés, Les éditions du Chemin de fer, 2014
Dans mon petit panthéon perso, au sein de cette lignée d’auteurs que je qualifie d’« insolents » (Voir ici), ‒ j’inclurais volontiers Béatrix Beck. La double réfraction du spath d’Islande est une petite merveille, vite dévorée. D’une manière générale, l’auteur qualifiait elle-même ainsi son style : « Quand j’étais enfant, mon écriture était pompeuse ou archaïsante. Après, ç’a été le style qu’on appelle blanc et que j’appelle incolore. Maintenant c’est n’importe quoi pourvu que ça me plaît ».
Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, Le Livre de Poche, 1960, préface de Julien Gracq, 442 pages
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ? N’ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n’y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n’y en a pas une seule à qui… Lire la Suite →
LISTE DES ARTICLES (2008 – 2023)
(305 articles ont été mis en ligne depuis 2008, date de création du blog) Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes… Lire la Suite →
De la difficulté d’écrire
Enthousiasme en cavale, imagination en berne, souffle court, inspiration défunte, labeur ingrat ; paresse inextinguible, incoercible, incontournable, incoyable, irrécupérable, inracontable, irréversible ; paresse inénarrable de longs poils partout dans les deux mains jusqu’au cou ; ennui à longueur de jour, ennui à vomir la nuit ; soupirs longs comme un jour sans vin ; pétards… Lire la Suite →
Ambiance grand soir à la Maison Européenne de la Photographie : vernissage Hervé GUIBERT ; Marc TRIVIER
Pourquoi donc toute cette foule – des jeunes, il y en a beaucoup – massée rue François Miron, qui avance en file indienne vers les portes vitrées de la MEP ? La réponse est simple : c’est la première rétrospective des photos d’Hervé Guibert
Julien Gracq, En lisant, en écrivant
Certains métiers, parmi les plus beaux et les plus nobles, de ce fait les plus difficiles, ne comptent dans leurs rangs que des… apprentis !A mes yeux, le métier d’écrivain fait partie de ces métiers-là. Et ne venez pas me dire que le coup d’éclat de cet apprenti poète de 16 ans – je parle d’Arthur… Lire la Suite →
La rentrée romanesque
Cet été, dans votre supermarché, vous les avez vus comme moi ? il en pleuvait comme à Gravelotte, des abricots. Eh bien, cet automne, chez nos libraires ce sera des romans !