Pour tous les passionnés, dont je suis parfois et dont vous êtes peut-être ? de littérature estampillée « classique », celle que le temps en son éternelle sagesse a mûrie, et que la paisible réflexion des savants a consacrée, voici donc encore l’un de ces excellents livres, dont je vous recommande chaudement la lecture.
Accompagné d’une bonne préface de sa traductrice, annotatrice, et éditrice Catherine Bernard, professeur à l’Université Paris Diderot, il rassemble quelques-uns – trente pour être précis – des nombreux essais que Virginia Woolf écrivit au long de sa carrière.
Virginia WOOLF, Une chambre à soi, traduit de l’anglais par Clara Malraux, Denoël, Bibliothèques 10/18
Il y a quelques jours Je reçois un mail… « Ceci, de Marguerite Duras : » … J’écris pour rien. J’écris comme il faut écrire il me semble. J’écris pour rien. Je n’écris même pas pour les femmes. J’écris sur les femmes pour écrire sur moi, sur moi seule à travers les siècles. J’ai… Lire la Suite →
Virginia Woolf, Ce que je suis en réalité demeure inconnu, Lettres (1901-1941), Editions du Seuil, 1993, pour la traduction française ; Points, janvier 2010
Elle fumait, buvait du whisky, elle aimait Léonard, les filles, elle aimait par-dessus tout écrire. Avec ça un nez. Un regard. Un charme inouï. C’était Virginia Woolf.
Au secours ? Michel HOUELLEBECQ revient !
Michel HOUELLEBECQ, Sérotonine, Hors Collection, Littérature française, 4 janvier 2019, 352 pages, Flammarion « Le bonheur pris comme but se détruit à plein bords. Il coule à plein bords chez ceux qui ne cherchent pas la satisfaction et vivent en dehors d’eux pour une idée. », Marcel Proust, lettre à Gaston Gallimard, Proust, Correspondance, Garnier… Lire la Suite →
Emily BRONTË, Les Hauts de Hurle-Vent, Le Livre de Poche
Le roman fut publié en 1847 sous le pseudonyme d’Ellis Bell, il fit scandale à sa parution, surtout en Amérique. Il est considéré par un critique anglais, nous dit Michel Mohrt dans sa Préface, « comme le roman le plus remarquable de la langue anglaise ». Wuthering Heights fut écrit en plein cœur du 19 ème siècle, à une époque où les femmes, dans chacune des circonstances de leur vie, étaient tributaires des hommes, et/ou soumises aux hommes. Une époque qui se prolongera longtemps.
Où il est question du chevalier à la Triste Figure, de Bob Dylan, et de Miguel de Cervantès
Quasiment dès sa parution, en janvier 1605 (Cervantès a 56 ans), le roman Don Quichotte devient célèbre. Au fil des ans puis des siècles, cette célébrité augmente, se renforce, elle s’étend pratiquement à tous les pays du monde. Cinq siècles plus tard, elle demeure intacte, et le personnage de don Quichotte est devenu un mythe. Avant d’être écrivain, l’espagnol Miguel de Cervantès, contemporain de l’anglais Shakespeare et du français Montaigne, fut d’abord un soldat, un mercenaire, un aventurier ; et aussi un marin, comme le furent Joseph Conrad, Hermann Melville ou Jack London.
LISTE DES ARTICLES (2008 – 2023)
(305 articles ont été mis en ligne depuis 2008, date de création du blog) Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes… Lire la Suite →
La rentrée romanesque
Cet été, dans votre supermarché, vous les avez vus comme moi ? il en pleuvait comme à Gravelotte, des abricots. Eh bien, cet automne, chez nos libraires ce sera des romans !
Je souligne, tu soulignes…
Dans les livres que je lis – pour l’essentiel, des romans – j’ai l’habitude de souligner les passages qui me plaisent. Cette pratique est partagée je crois par beaucoup de lecteurs passionnés…
Petits et grands chefs-d’œuvre, parfois détestables !
Libre à vous de partager ou non l’opinion que voici : en toute chose, je crois aux vertus de l’équilibre. Bien plus que d’une croyance, il s’agit d’une certitude que la vie m’a enseignée avec une patience d’ange et une obstination de marâtre.
Cette belle certitude, quant aux vertus vérifiées de l’équilibre, se reflète bien sûr dans mes goûts littéraires. À ce titre, bien obligé de constater hélas que, ce que j’appellerais volontiers « les chefs-d’œuvre illisibles », – longtemps m’a emmerdé de bonne heure ! Illisibles pour moi, mais pas nécessairement pour vous, je vous l’accorde !