Cette brume insensée raconte l’histoire de deux frères, Rainer et Simon. Ils sont catalans. L’un, Rainer, le plus débrouillard dirons-nous, vit à New York depuis plus de vingt ans. Il est écrivain, « cinq romans courts » ont réussi à le rendre célèbre. Néanmoins, à l’instar d’un Jerome David Salinger ou d’un Thomas Pynchon, en dépit de sa célébrité, ou à cause d’elle, il s’évertue à passer complètement inaperçu…
Lire plusGuy de MAUPASSANT, Notre cœur, roman, Le Livre de Poche classique, 3435
« Combien de fois déjà, dans son cabinet de toilette, à Paris, assise devant sa glace, elle s’était demandé : Qu’est-ce que j’aime ? qu’est-ce que je désire ? qu’est-ce que j’espère ? qu’est-ce que je veux ? qu’est-ce que je suis ? », page 107
Lire plusRoberto BOLAÑO, Oeuvres complètes, tomes I, II, et III, Traduit de l’espagnol par Robert Amutio et Jean-Marie Saint-Lu, Éditions de l’Olivier, 2020
Les œuvres complètes de l’écrivain chilien Roberto Bolaño paraissent aux éditions de l’Olivier, elles comporteront 6 tomes. Les 3 premiers tomes sont maintenant parus, le tome 3 est en librairie depuis le 8 octobre.
Lire plusDavid FOSTER WALLACE, L’infinie comédie, « Infinite Jest », Editions de l’Olivier, 2017
Depuis Ulysse de Joyce, premier d’une assez longue lignée, il s’est créé au fil du temps un genre romanesque ‒ sinon un genre, du moins un type de roman ‒, dont la principale caractéristique consiste dans l’utilisation d’une structure originale inventée par l’auteur, jamais utilisée avant lui, jamais reproduite ensuite, quand bien même elle aura pu influencer d’autres auteurs.
L’infinie comédie ‒ Infinite jest en anglais‒, de David Foster Wallace, dont je viens, enfin, de terminer la lecture, fait partie incontestablement de cette lignée un peu à part.
Roberto Bolaño, Le Troisième Reich, roman, Gallimard, folio, n°5548
Je continue avec un plaisir égal de découvrir l’œuvre romanesque, si riche et si singulière, de Roberto Bolaño. Le Troisième Reich est l’un de ses tout premiers romans.
Lire plusRoberto BOLAÑO, Oeuvres complètes en français
Ce premier volume de 1248 pages est paru le 20 février 2020 aux éditions de L’Olivier, dans une traduction de Robert Amutio et Jean-Marie Saint-Lu.
Lire plusMarcel PROUST et la médecine, en une phrase.
« C’est la chance de la médecine que notre impossibilité de savoir ce qui serait arrivé si, toutes choses étant restées les mêmes, nous avions suivi une autre hygiène. »…
Lire plusMarcel PROUST à l’heure du coronavirus…
Parmi les réflexions et les remarques, qu’énonce Marcel Proust dans son grand œuvre, certaines, lorsque je les aies relues récemment, m’ont paru être écrites comme si elles pouvaient encore et aussi s’appliquer à la pandémie du Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde entier…
Ce sont celles-là que je reproduis ici, dans un florilège. Je suis convaincu que le lecteur distinguera sans peine, comme j’ai pu le faire moi-même, ce à quoi, de façon si troublante, dans le drame que nous vivons, elles paraissent directement s’appliquer, comme si elles avaient été écrites pour l’occasion… ou ce à quoi elles font simplement écho.
Albert CAMUS, La peste, Gallimard, 1947
« C’est ainsi, par exemple, qu’un sentiment aussi individuel que celui de la séparation d’avec un être aimé devint soudain, dès les premières semaines, celui de tout un peuple, et, avec la peur, la souffrance principale de ce long temps d’exil. »
Lire plusMario LEVRERO, J’en fais mon affaire, roman, Editions de l’Arbre vengeur, 2012, traduit de l’espagnol (Uuruguay) par Lise Chapuis, Préface de Diego Vecchio
J’aimerais surtout vous parler aujourd’hui d’un roman de Mario Levrero, qui s’apparente au roman de gare ‒ ce que son titre, J’en fais mon affaire, laisse déjà présager ‒ mais n’en est pas un.
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