De tout temps, dans la langue populaire américaine, « John Barleycorn » symbolise et personnifie l’alcool. « John Barleycorn », littéralement « maïs d’orge » ou « grain d’orge », est à l’origine « une chanson folklorique anglaise et écossaise ». Le récit de Jack London, intitulé John Barleycorn, tirerait son titre de cette chanson. Dans l'oeuvre de Jack London, John Barleycorn constitue un texte à part. Ecrit en 1912, publié en 1913, c'est l'un des derniers textes qu'il aura encore le temps d'achever. Toute sa vie, en effet, Jack London a bu et abusé de l'alcool.
Henry David THOREAU, « Je vivais seul dans les bois », Gallimard, folio 2 €
En 1845, en quête de solitude pour écrire, Thoreau s'installe dans une cabane en pin, qu'il construit lui-même, au bord du lac de Walden. Walden ou la vie dans les bois paraîtra en 1854. Publié pour la première fois en 1921, dans une traduction française de Louis Fabulet, le livre est disponible dans la collection L'imaginaire, n° 239, des éditions Gallimard.
Lecture de vacance…
Jésus la caille raconte l'histoire d'un adolescent qui aime les hommes, les femmes, et qui vit de leurs charmes et du sien... Cela se passe à Montmartre au début du 20ème siècle, dans le milieu des souteneurs et des prostituées, et des petits malfrats, argot de l'époque à la clé.
Hannah ARENDT, Les origines du totalitarisme, Eichmann à Jérusalem, Quarto Gallimard…
« Un mélange de crédulité et de cynisme prévaut à tous les échelons des mouvements totalitaires, et plus l'échelon est élevé, plus le cynisme l'emporte sur la crédulité. »
Hannah ARENDT, Les origines du totalitarisme, Eichmann à Jérusalem, Quarto Gallimard
« Entre les hommes aux conceptions faciles et brillantes et les hommes aux actes brutaux qui ne sont que bestialité en action, il y a un abîme qu'aucune argumentation intellectuelle ne saurait combler », page 448
Les cerfs-volants
Les cerfs-volants Les cerveaux lents...
Amor fati
Je suis le capitaine de mon âme Disait l’un Je suis l'acteur de ma vie Disait un autre...
Où l’on traite de la rentrée littéraire d’hiver 2021, de « Cette brume insensée » d’Enrique VILA-MATAS, et d’aimables cueilleurs de pâquerettes…
Cette brume insensée raconte l'histoire de deux frères, Rainer et Simon. Ils sont catalans. L'un, Rainer, le plus débrouillard dirons-nous, vit à New York depuis plus de vingt ans. Il est écrivain, « cinq romans courts » ont réussi à le rendre célèbre. Néanmoins, à l'instar d'un Jerome David Salinger ou d'un Thomas Pynchon, en dépit de sa célébrité, ou à cause d'elle, il s'évertue à passer complètement inaperçu...
Guy de MAUPASSANT, Notre cœur, roman, Le Livre de Poche classique, 3435
« Combien de fois déjà, dans son cabinet de toilette, à Paris, assise devant sa glace, elle s'était demandé : Qu'est-ce que j'aime ? qu'est-ce que je désire ? qu'est-ce que j'espère ? qu'est-ce que je veux ? qu'est-ce que je suis ? », page 107
Roberto BOLAÑO, Oeuvres complètes, tomes I, II, et III, Traduit de l’espagnol par Robert Amutio et Jean-Marie Saint-Lu, Éditions de l’Olivier, 2020
Les œuvres complètes de l'écrivain chilien Roberto Bolaño paraissent aux éditions de l'Olivier, elles comporteront 6 tomes. Les 3 premiers tomes sont maintenant parus, le tome 3 est en librairie depuis le 8 octobre.