Un écrivain américain intelligent, probablement très intelligent même, un enfant précoce probablement, un « surdoué », je parle de David Foster Wallace, l’auteur de L’infinie comédie dont la traduction française a paru aux éditions de l’Olivier en 2017 ; l’édition originale a paru aux USA, sous le titre Infinite Jest, en 1996. Un auteur attachant,… Lire la Suite →
Ernst LOTHAR, Mélodie de Vienne, 2016, Editions Liana Levi
Mélodie de Vienne a paru d’abord en anglais à New York, où l’auteur, Ernst Lothar, d’origine juive, quittant l’Autriche et fuyant le nazisme, vint chercher refuge en 1938.
Mélodie de Vienne raconte l’histoire d’une famille de la bourgeoisie viennoise : la famille Alt, facteur de pianos à Vienne de père en fils. Pour tout dire, le fondateur de la firme, Christoph Alt, a construit le piano sur lequel Mozart a joué ! Franz Alt, son descendant, épouse Henriette Stein, d’origine juive. L’arrivée d’Henriette sème le trouble chez tous les habitants de la maison.
Où il est question du chevalier à la Triste Figure, de Bob Dylan, et de Miguel de Cervantès
Quasiment dès sa parution, en janvier 1605 (Cervantès a 56 ans), le roman Don Quichotte devient célèbre. Au fil des ans puis des siècles, cette célébrité augmente, se renforce, elle s’étend pratiquement à tous les pays du monde. Cinq siècles plus tard, elle demeure intacte, et le personnage de don Quichotte est devenu un mythe. Avant d’être écrivain, l’espagnol Miguel de Cervantès, contemporain de l’anglais Shakespeare et du français Montaigne, fut d’abord un soldat, un mercenaire, un aventurier ; et aussi un marin, comme le furent Joseph Conrad, Hermann Melville ou Jack London.
Truman CAPOTE, Prières exaucées, Editions Grasset & Fasquelle, pour la traduction française, 1988, Le Livre de Poche, n° 6679
Du grand roman rêvé par Truman Capote, de cette symphonie inachevée, à peine commencée, de ce chef-d’oeuvre proustien sur les milieux que l’auteur fréquentait « faisant son miel acide des femmes riches, des mannequins, des gigolos, des écrivains, des puissants », il ne reste, ou plutôt − l’alcool et les amphétamines aidant, il n’aura finalement réussi à écrire − que trois chapitres ; soit 250 pages, sachant que le « modèle » qu’il désirait égaler en comporte 5000.
Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, Le Livre de Poche, 1960, préface de Julien Gracq, 442 pages
« Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ? N’ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n’y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n’y en a pas une seule à qui… Lire la Suite →
LISTE DES ARTICLES (2008 – 2022)
(305 articles ont été mis en ligne depuis 2008, date de création du blog) Le lien est fait sur la date de mise en ligne de l’article. Les titres en caractère gras renvoient à des articles consacrés à des livres que j’ai lus et aimés. Les titres en caractère maigre renvoient à mes propres textes… Lire la Suite →
Henry de Montherlant, Les Célibataires, 1934, Le Livre de Poche classique, 248 pages
Les Célibataires, de Henry de Montherlant, fut publié la première fois en 1934, il y a 79 ans. On le trouve édité aujourd’hui dans le Livre de poche, aussi bien que dans la collection Folio de chez Gallimard ; Gallimard le réédita en 1954. C’est donc un « classique contemporain ». A lire, et à… Lire la Suite →
Mon p’tit Zibaldone
Moi, j’aime la mode, et lui sacrifie volontiers. Comme moi, vous l’aurez remarqué : la mode, aujourd’hui, dans l’édition de littérature générale, serait plutôt aux dictionnaires. La littérature, tourneboulée par le numérique, retourne au stade d’avant le miroir… Fini le fleuve roman, je vais te bricoler dans l’éclaté, moi ! Quelle drôle de bel enfant, la littérature !
Virginia WOOLF, Une chambre à soi, traduit de l’anglais par Clara Malraux, Denoël, Bibliothèques 10/18
Il y a quelques jours Je reçois un mail… « Ceci, de Marguerite Duras : » … J’écris pour rien. J’écris comme il faut écrire il me semble. J’écris pour rien. Je n’écris même pas pour les femmes. J’écris sur les femmes pour écrire sur moi, sur moi seule à travers les siècles. J’ai… Lire la Suite →
Marcel PROUST, Correspondance, choix de lettres et présentation par Jérôme Picon, GF Flammarion, 2007, 382 pages
La correspondance de Marcel Proust est à la mesure de l’œuvre romanesque : considérable. Si l’on se réfère au « Monument incontournable et pourtant provisoire » (Jérôme Picon, Présentation, page 22) que forme la publication de la Correspondance de Marcel Proust achevée en 1993 par son initiateur, Philip Kolb, ce n’est pas moins de dix mille pages rassemblées en vingt et un volumes qu’il nous faut compter.
Pour autant, les quelques 5000 lettres que comportent cette Correspondance ne représenteraient guère plus que le vingtième de toutes celles que Proust écrivit… (1).
Ce sont une bonne centaine de ces lettres que rassemble le choix de Jérôme Picon, publié par Flammarion, en format livre de poche. Et ce sont de courts extraits d’une toute petite vingtaine de ces lettres, que nous recopions ici pour vous…