Tous sans savoir Sont frappés d’impatience de recevoir Les mille coups au moins Sans être contents de recevoir les mille coups au moins Sans pouvoir être contents de recevoir Ils les reçoivent sans savoir Les mille coups au moins Les mille coups du canon Au moins Ils les reçoivent dans la tête Dans le cœur…
Lire plusDavid Foster Wallace, L’infinie comédie, Editions de l’Olivier, 2017
Un écrivain américain intelligent, probablement très intelligent même, un enfant précoce probablement, un « surdoué », je parle de David Foster Wallace, l’auteur de L’infinie comédie dont la traduction française a paru aux éditions de l’Olivier en 2017 ; l’édition originale a paru aux USA, sous le titre Infinite Jest, en 1996. Un auteur attachant,…
Lire plusLe jardin des Hespérides
À la pointe des branches les plus fines, les plus fragiles du pommier, poussent les plus belles pommes, tournées vers le ciel, vers le soleil, vers l’infini. Ils sont assis au sommet du pommier depuis toujours, toutes les plus belles pommes sont à leur portée, ils se servent quand ils en ont envie, ils…
Lire plusRoberto Bolaño, Les détectives sauvages, traduit de l’espagnol (Chili) par Robert Amutio, Christian Bourgois Editeur, 2006, folio, n° 5049, 937 pages
« ‒ Ne jouis pas dedans, a dit Maria. ‒ Je vais essayer, ai-je dit. ‒ Comment ça tu vas essayer, connard ? Je t’ai dit de ne pas jouir dedans ! », page 93 « La vie, il faut la vivre, voilà en quoi tout consiste, simplement. », page 458 « Je sais…
Lire plusErnst LOTHAR, Mélodie de Vienne, 2016, Editions Liana Levi
Ernst LOTHAR, Mélodie de Vienne, Traduit de l’Allemand (Autriche) par Elisabeth Landes, 2016, Editions Liana Levi pour la traduction française, 670 pages « Depuis longtemps il soupçonnait la culture de ne pouvoir être sanctionnée par un examen, un bulletin scolaire ou des études, mais de devoir rester à l’état excitant de quelque chose d’indicible…
Lire plusDu prix Goncourt au prix Renaudot, 2017
« La vie est la chose la plus inconséquente qui soit. Elle continue » Ernst LOTHAR, Mélodie de Vienne, Éditions Liana Lévi Parlons peu, parlons net : je suis fatigué de tous ces romans sur la Shoah, le nazisme et la deuxième guerre mondiale, écrits par des écrivains qui n’ont pas vécu cette époque et…
Lire plusHonoré de BALZAC, Le Cousin Pons, GF-Flammarion, n° 779
Florilège « Un homme en spencer, en 1844, c’est, voyez-vous, comme si Napoléon eût daigné ressusciter pour deux heures », page 54 « Toute réputation qui se fonde en France sur la vogue, sur la mode, sur les folies éphémères de Paris, produit des Pons. Il n’est pas de pays où l’on soit si sévère…
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