Devinette pascale, la réponse…

« À partir d’un certain âge nos souvenirs sont tellement entre-croisés les uns sur les autres que la chose à laquelle on pense, le livre qu’on lit n’a presque plus d’importance. On a mis de soi-même partout, tout est fécond, tout est dangereux, et on peut faire d’aussi précieuses découvertes que dans les Pensées de… Lire la Suite →

Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages dans les collines, Points, novembre 2011

Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages dans les collines fut publié initialement en 2008 par les éditions du Rocher. Le recueil vient donc tout juste de reparaître en Points, en novembre de l’an dernier.
C’est un bon livre, vous pouvez l’acheter. Sept petits euros. Toutefois, esprits obtus, vierges effarouchées, divorcées de fraîche date, pédés sans humour, sectaires de tout poil, âmes par trop sensibles, s’abstenir…

Arthur Schopenhauer : Le monde comme volonté et représentation

C’est si vrai, c’en est devenu un lieu commun : les écrivains, singulièrement les romanciers, sont des menteurs, habiles pour les meilleurs d’entre eux ; quant aux mensonges contenus dans leurs romans, ils émeuvent bien plus – s’ils ne valent guère mieux  – que n’importe laquelle des vérités philosophiques. Ce n’est pas, à mes yeux, une raison suffisante pour s’abstenir de lire de la philosophie.

Le prétendu silence de Jérôme David SALINGER

Vient de paraître, septembre 2009 : Jérôme David SALINGER, Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers, suivi de Seymour, une introduction, Robert Laffont, pavillons poche, 260 pages, 7.90 euros.   Gardons présent à l’esprit que tout artiste ayant choisi de vivre à l’écart des médias – alors qu’il serait naturellement de son devoir de venir manger, de… Lire la Suite →

Julien Gracq, En lisant, en écrivant

Certains métiers, parmi les plus beaux et les plus nobles, de ce fait les plus difficiles, ne comptent dans leurs rangs que des… apprentis !A mes yeux, le métier d’écrivain fait partie de ces métiers-là. Et ne venez pas me dire que le coup d’éclat de cet apprenti poète de 16 ans – je parle d’Arthur… Lire la Suite →

Je souligne, tu soulignes…

Dans les livres que je lis – pour l’essentiel, des romans – j’ai l’habitude de souligner les passages qui me plaisent.  Cette pratique est partagée je crois par beaucoup de lecteurs passionnés…

INDEX DES AUTEURS

Dans la liste ci-dessous figurent, dans l’ordre alphabétique, les noms des auteurs dont je parle sur ce blog, soit  ♦  116 auteurs  ♦  à ce jour. Sherwood ANDERSON Jean ANOUILH Hannah ARENDT Stéphane AUDEGUY Antonin ARTAUD Barbey d’AUREVILLY Florence BALIQUE Honoré de BALZAC Jean BAUDRILLARD Béatrix BECK Frédéric BEIGBEDER Bertrand BELIN Alan BENNETT Roberto BOLANO… Lire la Suite →

Truman CAPOTE, Prières exaucées, Editions Grasset & Fasquelle, pour la traduction française, 1988, Le Livre de Poche, n° 6679

Du grand roman rêvé par Truman Capote, de cette symphonie inachevée, à peine commencée, de ce chef-d’oeuvre proustien sur les milieux que l’auteur fréquentait « faisant son miel acide des femmes riches, des mannequins, des gigolos, des écrivains, des puissants », il ne reste, ou plutôt − l’alcool et les amphétamines aidant, il n’aura finalement réussi à écrire − que trois chapitres ; soit 250 pages, sachant que le « modèle » qu’il désirait égaler en comporte 5000.

Michel HOUELLEBECQ, Extension du domaine de la lutte…

Maurice Nadeau a toujours dit que Extension du domaine de la lutte était le meilleur roman de Michel Houellebecq. L’ayant lu, pour ma part, après tous les autres, ‒ je n’ai pas aimé Soumission, il est vrai que je l’ai lu distraitement ‒, je partage entièrement son point de vue.