Un jour, nous sommes au début des années 80, à Londres, au Barbican center, je tombe en arrêt devant un autoportrait, au fusain je crois, d'Antonin Artaud. Visage bouleversant ; de désespéré. Ce qui me frappe ? les traits déformés, figés, la densité du regard, une impression de parfaite immobilité qui émane de l'ensemble (bouger, ne serait-ce qu'un peu, c'est déjà souffrir...)...