Dans mon petit panthéon perso, au sein de cette lignée d’auteurs que je qualifie d’« insolents » (Voir ici), ‒ j’inclurais volontiers Béatrix Beck. La double réfraction du spath d’Islande est une petite merveille, vite dévorée. D’une manière générale, l’auteur qualifiait elle-même ainsi son style : « Quand j’étais enfant, mon écriture était pompeuse ou archaïsante. Après, ç’a été le style qu’on appelle blanc et que j’appelle incolore. Maintenant c’est n’importe quoi pourvu que ça me plaît ».
Béatrix BECK, Entre le marteau et l’écume & Autres poèmes, Les éditions du Chemin de fer, juin 2013
« Le père Turban épouse la mère Tume » Béatrix BECK, Entre le marteau et l’écume & Autres poèmes, page 74 Je n’avais jamais rien lu d’elle. Je ne la connais que de nom. J’avais vu autrefois, à la télévision, comme beaucoup d’entre vous je suppose, le film Léon Morin prêtre, tiré de son... Lire la Suite →