Les mots sont des êtres vivants. Matériau dont tu imagines pouvoir disposer à ta guise ? que tu galvaudes, que tu maltraites sans même t’en apercevoir ? espérant le modeler, le faire plier ? qui sait, espérant leur donner des ailes ? et les voilà qui s’enfuient et se désagrègent ! poème abscons ; tissu mort-né.