Ayant lu La métamorphose, j'aurais pu prétendre entrer alors dans le groupe de « ceux qui avaient lu Kafka », c'est-à-dire une forme d' « élite intellectuelle lycéenne » qui n'a jamais existé ailleurs que dans mon esprit ! À l'époque, celui ou celle qui avait lu La Métamorphose pouvait prétendre, en trichant beaucoup, avoir lu tout Kafka, ou presque – c'était amplement suffisant ! En 1970, Cavanna publiait en effet : « Je l'ai pas lu, je l'ai pas vu, mais j'en ai entendu causer », c'est vous dire !