Le roman fut publié en 1847 sous le pseudonyme d'Ellis Bell, il fit scandale à sa parution, surtout en Amérique. Il est considéré par un critique anglais, nous dit Michel Mohrt dans sa Préface, « comme le roman le plus remarquable de la langue anglaise ». Wuthering Heights fut écrit en plein cœur du 19 ème siècle, à une époque où les femmes, dans chacune des circonstances de leur vie, étaient tributaires des hommes, et/ou soumises aux hommes. Une époque qui se prolongera longtemps.
Virginia WOOLF, Essais choisis, Traduction nouvelle et édition de Catherine Bernard, professeur à l’Université Paris Diderot, folio classique, 533 pages, Gallimard, 2015
Pour tous les passionnés, dont je suis parfois et dont vous êtes peut-être ? de littérature estampillée "classique", celle que le temps en son éternelle sagesse a mûrie, et que la paisible réflexion des savants a consacrée, voici donc encore l'un de ces excellents livres, dont je vous recommande chaudement la lecture. Accompagné d'une bonne préface de sa traductrice, annotatrice, et éditrice Catherine Bernard, professeur à l'Université Paris Diderot, il rassemble quelques-uns – trente pour être précis – des nombreux essais que Virginia Woolf écrivit au long de sa carrière.
Virginia WOOLF, Une chambre à soi, traduit de l’anglais par Clara Malraux, Denoël, Bibliothèques 10/18
Il y a quelques jours Je reçois un mail... « Ceci, de Marguerite Duras : " ... J'écris pour rien. J'écris comme il faut écrire il me semble. J'écris pour rien. Je n'écris même pas pour les femmes. J'écris sur les femmes pour écrire sur moi, sur moi seule à travers les siècles. J'ai... Lire la Suite →
Virginia Woolf, Ce que je suis en réalité demeure inconnu, Lettres (1901-1941), Editions du Seuil, 1993, pour la traduction française ; Points, janvier 2010
Elle fumait, buvait du whisky, elle aimait Léonard, les filles, elle aimait par-dessus tout écrire. Avec ça un nez. Un regard. Un charme inouï. C’était Virginia Woolf.